La pérennité de l’art contemporain et des arts médiatiques tout comme celle du patrimoine architectural moderne posent des problèmes semblables du fait de la fragilité de bien des œuvres, de l’indétermination formelle de certaines, voire de leur nature éphémère, ou de l’obsolescence des technologies. Les matériaux et les dispositifs nouveaux, souvent expérimentaux qui entrent dans leur fabrication, doivent être remplacés car ils sont trop fragiles ou encore, car ils ne sont plus produits. Par ailleurs, le destin passager de certaines a été programmé: pavillon d’exposition à démolir après l’événement, bâtiments transformables suivant le changement des usages, composants techniques remplaçables, dans le cas de l’architecture; œuvres d’art contemporaines à réinstaller, sinon à fabriquer à chaque présentation publique.

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