Les prévisions sont claires. D’ici 15 à 20 ans, peut-être avant, l’humanité aura consommé la moitié des réserves ultimes de pétrole. À peine une décennie plus tard, le portrait sera semblable pour le gaz naturel.
Une vie après le pétrole est difficilement imaginable, non pas tant à cause du manque d’alternatives techniques, économiques et physiques, mais en raison de la rigidité des comportements sociaux et des structures organisationnelles. La mollesse généralisée de la communauté internationale devant le principal problème à résoudre en ce XXIe siècle, gérer la décroissance des combustibles fossiles, fait peur. Car, au niveau mondial, on ne peut pas modifier très rapidement et très significativement la contribution des grandes énergies sans changer le rapport énergie-société. Le premier paramètre des scénarios de transition vers un âge de l’énergie moins dépendant des combustibles, on l’aura compris, est le système de valeurs des générations d’humains qui vivront dans ce XXIe siècle, et surtout de celle qui est en première ligne: la nôtre. Voilà le sens même des deux familles de scénarios qui servent de cadre d’analyse dans ce livre: le chacun-pour-soi et celui de la solidarité.
L’industrie du pétrole a-t-elle dit son dernier mot? Que signifie une utilisation accrue de l’électricité dans le bâtiment, dans le transport et dans l’industrie? Seul régulateur apparent de notre système d’approvisionnement en combustible, le marché peut-il assurer cette transition en douceur vers un développement plus durable? Les capitaux seront-ils suffisants? La technologie nous sauvera-t-elle? Le charbon propre existe-t-il? Où en sont rendus l’éolien, le solaire, la fusion, les voitures performantes, les modèles d’efficacité? L’auteur invite le lecteur à faire son propre cheminement sur la transition vers un système d’approvisionnement énergétique plus durable.
Les prévisions sont claires. D’ici 15 à 20 ans, peut-être avant, l’humanité aura consommé la moitié des réserves ultimes de pétrole. À peine une décennie plus tard, le portrait sera semblable pour le gaz naturel.
Une vie après le pétrole est difficilement imaginable, non pas tant à cause du manque d’alternatives techniques, économiques et physiques, mais en raison de la rigidité des comportements sociaux et des structures organisationnelles. La mollesse généralisée de la communauté internationale devant le principal problème à résoudre en ce XXIe siècle, gérer la décroissance des combustibles fossiles, fait peur. Car, au niveau mondial, on ne peut pas modifier très rapidement et très significativement la contribution des grandes énergies sans changer le rapport énergie-société. Le premier paramètre des scénarios de transition vers un âge de l’énergie moins dépendant des combustibles, on l’aura compris, est le système de valeurs des générations d’humains qui vivront dans ce XXIe siècle, et surtout de celle qui est en première ligne: la nôtre. Voilà le sens même des deux familles de scénarios qui servent de cadre d’analyse dans ce livre: le chacun-pour-soi et celui de la solidarité.
L’industrie du pétrole a-t-elle dit son dernier mot? Que signifie une utilisation accrue de l’électricité dans le bâtiment, dans le transport et dans l’industrie? Seul régulateur apparent de notre système d’approvisionnement en combustible, le marché peut-il assurer cette transition en douceur vers un développement plus durable? Les capitaux seront-ils suffisants? La technologie nous sauvera-t-elle? Le charbon propre existe-t-il? Où en sont rendus l’éolien, le solaire, la fusion, les voitures performantes, les modèles d’efficacité? L’auteur invite le lecteur à faire son propre cheminement sur la transition vers un système d’approvisionnement énergétique plus durable.
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