L’herbe à poux, ou ambroisie à feuilles d’armoise, est la plante la plus nuisible au monde pour la santé, avec ses milliards de grains de pollen allergènes qui provoquent le fameux rhume des foins. À cause d’elle, plus de 120 millions de personnes sur la planète souffrent de rhinite allergique.
De quelle manière une plante qui ne dispose d’aucun moyen particulier pour disséminer ses semences a-t-elle pu conquérir en deux siècles l’ensemble de l’Amérique du Nord ? Comment a-t-elle pu ensuite envahir l’Europe, l’Asie et même la lointaine Australie ? Pourquoi le rhume des foins a-t-il si longtemps médusé les médecins, au grand dam de ceux et celles qui en souffraient ? De quelle façon s’y est-on pris pour combattre l’herbe à poux dans tous ses retranchements, en ville comme à la campagne ? Le réchauffement du climat va-t-il nous faire perdre cette bataille ?
Ce livre raconte l’histoire d’un incroyable envahisseur et de son empire planétaire. Reposant sur la consultation de plusieurs milliers de documents et d’articles de journaux, cet essai offre au lecteur l’éclairage scientifique nécessaire pour comprendre les succès et insuccès de la guerre séculaire contre l’herbe à poux.
On en parle
Un ouvrage exhaustif et sans précédent qui offre au lecteur l’éclairage scientifique nécessaire pour comprendre les succès et insuccès de la guerre séculaire contre l’herbe à poux, le tout porté par une écriture succincte versant parfois délicieusement dans l’humour.
— Vivre à la campagne, mai 2025
Certains diront peut-être : ah non, pas pour moi, sujet trop pointu ou encore trop scientifique. Détrompez-vous. Lavoie n’est pas qu’un expert des plantes exotiques envahissantes ; c’est aussi un sacré conteur qui sait comment présenter une vision incarnée de la science. En plus d’être instructif, son essai sur l’herbe à poux — une dénomination mystérieuse typiquement québécoise — est captivant, drôle et même émouvant. Il emprunte à la botanique, à l’histoire de la médecine, à la sociologie et même à l’anecdote amoureuse. C’est un charme.
— Louis Cornellier, Le Devoir, juin 2025