Gouvernance montréalaise, deux mots qui ont fait la manchette depuis quelques années. Afin de dépasser le discours médiatique, des chercheurs se sont penchés sur l’évolution de la gouvernance de la ville de Montréal et de son agglomération. Résultats d’une journée d’étude tenue en avril 2012, les textes dans ce volume présentent les enjeux et les objets de gouvernance à différentes époques et sous différentes structures administratives. Cet exercice ne vise pas à définir les racines d’une gouvernance dysfonctionnelle, mais à bien comprendre les cadres à l’intérieur desquels les autorités ont dû manœuvrer.
En mettant de l’avant les objets, les pratiques et les acteurs du quotidien, ce volume suscite une réflexion plus large sur les caractéristiques et la nature de la gouvernance montréalaise qui dépassera les formes institutionnelles théoriques, les crises ponctuelles ou les personnages les plus marquants. La succession d’études portant sur différentes périodes permet d’observer des autorités montréalaises soumises à la monarchie absolue et l’emprise coloniale, animées par le libéralisme économique ou par le progressisme, voire confrontées à l’action citoyenne. À travers cette démarche, le volume contribue à renouveler l’historiographie et à recadrer les débats concernant la gouvernance montréalaise.
La collection Cahiers de l’Institut du patrimoine de l’UQAM
Collection dirigée par Joanne Burgess
Dans le monde entier, le patrimoine, les constructions et les représentations patrimoniales occupent aujourd’hui une place de choix dans la recherche universitaire.
Les Cahiers de l’Institut du patrimoine de l’UQAM font écho, depuis Montréal, aux questionnements et aux explorations que ce vaste domaine soulève, dans le but de mieux comprendre les mécanismes qui engendrent les ancrages identitaires et qui pavent la voie aux constructions mémorielles.
Études et analyses sur les objets, les traces, les usages, les savoir-faire, mais aussi sur les représentations et sur les mémoires concourent ici à une définition élargie de la notion de patrimoine qui échappe aux cloisonnements disciplinaires; le patrimoine apparaît ici comme outil sociétal de projection dans l’avenir plutôt que comme l’encensoir d’un passé glorifié.
L’Institut du patrimoine de l’UQAM offre cette collection aux recherches de la relève, autant celle qui évolue dans ses murs que celles qui, ailleurs dans le monde, se consacrent à cette réinvention du patrimoine. Au fil des projets et des propositions, les titres des Cahiers baliseront les travaux en cours et un réseau d’échanges et de collaborations, anciennes ou nouvelles.
Les coordonnateurs
Léon Robichaud est directeur du Département d’histoire de l’Université de Sherbrooke. Il s’intéresse à la fois à la Nouvelle-France et à l’informatique appliquée à l’histoire.
Harold Bérubé est professeur au Département d’histoire de l’Université de Sherbrooke. Ses intérêts de recherche sont l’histoire politique et culturelle des villes et de leurs habitants.
Donald Fyson est professeur au Département des sciences historiques de l’Université Laval. Chercheur au Centre interuniversitaire d’études québécoises, il est spécialiste de l’histoire du Québec des XVIIIe, XIXe et XXe siècles; il s’intéresse en particulier aux rapports entre État, droit et société, ainsi qu’à l’administration locale.
Les auteurs
Gérard Beaudet est professeur à l’Institut d’urbanisme de l’Université de Montréal. Il est actuellement responsable de l’Observatoire de la mobilité durable rattaché à l’Institut d’urbanisme.
Harold Bérubé est professeur au Département d’histoire de l’Université de Sherbrooke. Ses intérêts de recherche sont l’histoire politique et culturelle des villes et de leurs habitants.
Michèle Dagenais est professeure au Département d’histoire de l’Université de Montréal. Spécialisée en histoire urbaine et politique du Québec et du Canada, elle travaille depuis une dizaine d’années sur les diverses formes prises par les rapports de pouvoir dans les villes.
Raphaël Fischler est professeur agrégé et directeur de l’École d’urbanisme de l’Université McGill. Il travaille, entre autres, sur le développement métropolitain et la gouvernance.
Donald Fyson est professeur au Département des sciences historiques de l’Université Laval. Chercheur au Centre interuniversitaire d’études québécoises, il est spécialiste de l’histoire du Québec des XVIIIe, XIXe et XXe siècles; il s’intéresse en particulier aux rapports entre État, droit et société, ainsi qu’à l’administration locale.
Nicolas Kenny est professeur au Département d’histoire de l’Université Simon Fraser. La majeure partie de ses travaux de recherche porte sur Montréal et Bruxelles.
Docteur en histoire de l’Université York de Toronto, Mathieu Lapointe est chercheur invité à l’Institut d’études canadiennes de l’Université McGill et chargé de cours à l’Université de Sherbrooke.
Léon Robichaud est directeur du Département d’histoire de l’Université de Sherbrooke. Il s’intéresse à la fois à la Nouvelle-France et à l’informatique appliquée à l’histoire.