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Être superficiel, c’est aussi être profond

À travers des chapitres courts et souvent percutants, l’auteur défie les préjugés courants sur la superficialité et montre comment, loin de s’opposer à la profondeur, la superficialité forme avec elle un couple inséparable.

D’une part, la superficialité lourde prend sa source dans la peur de soi et des autres et se manifeste par des comportements plus ou moins mensongers et douloureux: paraître au lieu d’être, jouer des rôles obligés, porter des masques… D’autre part, la superficialité légère et créatrice prend sa source dans la recherche des plaisirs et se manifeste par la joie de vivre avec les autres et le désir de faire de petites ou de grandes créations. Elle constitue un hommage à la beauté sous toutes ses formes: l’art, la création, la mode, la séduction, les masques ludiques, le maquillage, l’humour…

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Extrait

Être humain, c’est être superficiel.
Qui accuse-t-on d’être superficiels? Le plus souvent, ceux qui affichent leur joie de vivre…
Les sages aussi sont superficiels.
Pourquoi faudrait-il s’excuser de vivre aujourd’hui mieux qu’hier?
L’œuvre d’art est superficielle, tout comme la séduction. La beauté corporelle fascine.
C’est la partie la plus intelligente de l’homme qui est superficielle.